mercredi 28 décembre 2011

La condensation dans les fenêtres

Décembre...Premier mois de grand froid qui vient tester l'efficacité de nos maisons contre l'hiver. Étant propriétaire d'un maison neuve, quelle ne fut pas la surprise de mon conjoint de voir de la condensation dans nos fenêtres. Et bien oui, ça peut arriver dans toutes les résidences et il existe plusieurs raisons.

Tout d'abord, il faut faire attention à l'humidité à l'intérieur de la maison. Les fenêtres sont des ponts thermiques qui ont de faibles valeurs isolantes. Au contact de la surface froide de la vitre, l'air intérieur humide peut tomber sous son point de rosée et se condenser sur la fenêtre. Le point de rosée représente la température à laquelle l'humidité de l'air passe de la forme gazeuse à la forme liquide, d'où l'apparition de gouttelettes d'eau qui peuvent même se transformer en glace lors de grand froid. Il faut donc faire attention au taux d'humidité de l'air ambiant, en ayant des ventilateurs (sécheuse et cuisinière) qui fonctionnent adéquatement par exemple et en évitant de trop faire sécher les vêtements à l'air libre.

Il faut s'assurer d'avoir une bonne ventilation de la surface de la fenêtre en prenant garde d'avoir des stores ou des rideaux trop épais ou de ne pas les ouvrir régulièrement pour bien assécher la vitre. Il est également nécessaire d'avoir des sources de chaleur au bon endroit, c'est-à-dire en dessous des fenêtres pour pouvoir réchauffer celles-ci et diminuer leur effet de pont thermique en hiver.

Bien entendu, la technique d'installation de la fenêtre joue un rôle important dans l'étanchéité du vitrage ainsi que des pertes de chaleur. Voici également un extrait du site de la SCHL (http://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/co/relo/fedore/fedore_022.cfm): Les fenêtres à double vitrage comportent deux panneaux de verre distincts. C’est la norme minimale qu’exige le Code national du bâtiment du Canada. L’air emprisonné entre les deux panneaux de verre assure une certaine valeur isolante. Les fenêtres à triple vitrage comportent trois panneaux de verre ou deux panneaux entre lesquels est intercalée une pellicule à faible émissivité. Le panneau supplémentaire et le vide d’air procurent au triple vitrage une valeur isolante supérieure à celle du double vitrage. Il constitue un excellent choix dans les zones climatiques caractérisées par des écarts extrêmes de température. Les fenêtres à triple vitrage offrent une meilleure insonorisation lorsque le bruit à l’extérieur pose problème. Par contre, le châssis a un poids supérieur et de ce fait peut être se manœuvrer avec plus difficile à manoeuvrer qu’un châssis à double vitrage.  



La pellicule à faible émissivité est faite d’une mince couche d’oxyde métallique appliquée sur la paroi extérieure du vitrage intérieur d’une fenêtre à double vitrage. Ce revêtement laisse passer les rayons solaires, mais empêche la chaleur de s’échapper. Une fenêtre à double vitrage incorporant une pellicule à faible émissivité est assortie d’une valeur isolante voisine de celle d’une fenêtre à triple vitrage, mais coûte moins cher et pèse moins. Le vitrage à faible émissivité interdit le passage aux rayons ultraviolets qui entraînent la décoloration des articles d’ameublement et contribue à réduire la formation de condensation sur la fenêtre en conservant plus chaude la face intérieure du verre et du dormant.
La lame de gaz inerte constitue une autre innovation dans la technologie des fenêtres. En effet, l’air entre les deux panneaux de verre d’un vitrage isolant est remplacé par de l’argon ou du krypton. Les gaz inertes ont une valeur isolante supérieure à celle de l’air en raison de leur plus grande densité et de leur plus faible conductivité thermique, entraînant une transmission de chaleur moindre entre les panneaux de verre. L’argon est le gaz le plus couramment utilisé en raison de sa disponibilité et de son faible coût. Les vitrages à lame de gaz sont une amélioration efficiente par rapport aux vitrages à lame d’air classiques.

Si vous n'êtes pas certain de la qualité de vos fenêtres ou de leurs installations, la thermographie peut vous aider à valider les fenêtres défectueuses et même valider que l'argon soit toujours présent pour assurer une meilleur isolation.

vendredi 16 décembre 2011

La thermographie et le cancer du sein

La thermographie des seins est un procédé de diagnostic qui utilisent les images thermiques des seins pour aider à la prévention et à la détection prématurée du cancer du sein. Cette technique est approuvée par la FDA aux USA depuis 1982 à condition d'être utilisé comme complément à une autre méthode. Ce procédé est basé sur le fait que l'activité chimique et sanguine près des tissus pré-cancéreux est généralement plus élevée que près des tissus sains. Les masses pré-cancéreuses et cancéreuses ont des activité métaboliques élevées et une forte demande en nutriments pour leur croissance. Comme leur besoin en apport sanguin est élevé, ces masses envoient des signaux chimiques pour garder le flot sanguin à leur avantage, détourner et même développer de nouveaux réseaux sanguins. Tout ce développement entrâine une élévation de la température sur la surface de ces régions.

À l'aide de programmes sophistiqués et de caméra ultra-sensible, on peut ainsi analyser les données thermiques. Les examens thermiques sont sans contact, sans radiation et sans compression. Cette technologie permettrait la détection prématurée jusqu'à 10 ans avant les autres méthodes de détection. L'infrarouge pour le cancer du sein est au coeur de la recherche depuis 30 ans. Le site http://www.iact-org.org/ mentionne qu'additionné qu'avec un suivi régulier, la thermographie permettrait une augmentation du taux de survie de 61 %. La thermographie peut également indiquer la présence de mastite et  tumeurs bénignes. Entre 20 et 30 ans, l'examen devrait être fait tous les 3 ans pour établir des données pour un suivi et à partir de 30 ans il est recommandé de faire l'examen annuellement pour augmenter les chances de détection à un stade précoce du cancer. Il est à noter que la thermographie ner emplace pas la mammographie. C'est une procédure complémentaire. Même si la thermographie est plus sensible, les cancers nà développement lent ou non-agressif peuvent seulement être détectés par mammographie.

Malheureusement, l'infrarouge manque encore de fiabilité et est de moins en moins recommandé par les radiologistes et plusieurs autres professionnels puisqu'il est difficile de discerner le cancer de d'autres tumeurs bénignes ou non. La mammographie demeure l'examen le plus fiable à ce jour.
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_sein_pm
 

mercredi 14 décembre 2011

Les étirements, pour le bien-être et la prévention des blessures

Je sais que plusieurs personnes qui vont lire ce post connaissent les effets bénéfiques des étirements. Pourtant, je me demande toujours pourquoi aussi peu de cavaliers les pratiquent? Manque de temps, paresse? En plus d'être bénéfiques pour augmenter la flexibilité et la coordination de votre monture, les étirements vont également vous indiquer la condition physique de votre cheval. Est-ce qu'il a des raideurs, est-ce que l'entraînement est trop intense? En plus de prévenir contre les problèmes musculaires, les étirements sont une forme de récompense pour votre cheval car ils aident à le relaxer. Lors des étirements, il faut bien observer si les 2 côtés du cheval sont symétriques, si le cheval a la même amplitude et la même facilité.

Dans la nature les chevaux font d'eux-mêmes quelques étirements mais jamais à la même amplitude que s'ils se font aidés. Il faut faire attention si le cheval n'est pas habitué, il est possible qu'il ne comprenne pas immédiatement et qu'il cherche son équilibre plus que s'il était habitué.

Il faut savoir qu'il existe plusieurs types d'étirement:
Étirement statique passif: c'est lorsqu'une personne aide et supporte le cheval dans son étirement (les sabots ne touchent pas le sol). L'étirement se fait de manière lente et contrôlée et peut être tenu jusqu'à 30 secondes. Ce sont des étirements de relaxation et doivent être faits après exercice ou massage car les muscles étirés sont moins réceptifs à l'effort et affaiblis jusqu'à 30 minutes après étirement. On parle d'allongement et d'étirement qui permettent aux fibres musculaires et des tendons de pouvoir se réaligner.

Étirements statique actif: c'est le cheval qui fait le mouvement. Dans ce cas-ci, on parle de force et de contraction de muscles pour maintenir la position voulue. Il faut faire attention au conditionnement du cheval car ces étirements ne peuvent être faits avant les étirements passifs car le cheval doit contracter ses articulations.

Étirement dynamique: ce sont les étirements qui sont faits lorsque le cheval est en mouvement. On parle souvent d'assouplissement. Ces étirements sont recommandés pendant le réchauffement (ex cavaletti pour un entraînement de saut). On veut augmenter la force, la flexibilité et l'amplitude des mouvements.

Les avantages des étirements sont nombreux:
- Relaxation
- Meilleure conscience de son corps dans l'espace
- Hausse de l'amplitude du mouvement (on ménage les articulations!)
- Amélioration des performances
- Moins d'effort des muscles pour effectuer les mouvements, donc moins de fatigue et entraînement plus efficace
- Augmentation de la flexibilité du cheval, donc moins de choc aux articulations, moins de risque de blessure
- Moins besoin de s'échauffer longtemps
- Amélioration de la circulation sanguine
- Diminution des tensions et résistances dans les muscles, tendons, ligaments et capsules
- Baisse des raideurs musculaires après entraînement

Mise en garde: si votre cheval a une condition physique particulière ou s'il est en réhabilitation suite à une blessure, demandez au vétérinaire les étirements recommandés

Bon stretching!

mercredi 7 décembre 2011

Les infiltrations d'eau au sous-sol

Sans avoir besoin d'un faire un sondage très scientifique, je pense que tout le monde a déjà eu affaires à de l'eau dans un sous-sol. Toujours désagréable bien évidemment et l'article qui suit est là pour vous aider à prévenir les infiltrations indésirables.

Tout d'abord, il faut savoir que 2 choses peuvent affecter la strucutre de votre bâtiment, soit une mauvaise conception ou l'humidité. Les infiltrations d'eau surviennent principalement au sous-sol dans une maison c'est pourquoi il faut être particulièrement vigilent. On traitera de la toiture dans un autre blog. Lorsqu'une infiltration d'eau survient au sous-sol, au-delà du nettoyage, il faut voir à enrayer le problème de façon permanente car c'est la structure du sous-sol qui se trouve affectée. Tarder à régler ce problème peut engendrer des coûts supplémentaires importants donc à la moindre trace d'humidité, on doit investiguer!

Les 5 sources principales d'infiltration d'eau dans un sous-sol:
- Les craques dans le plancher
- Les craques dans les murs et les joints de mortier
- Par capillosité dans les murs
- Par le dessus des fondations
- Par le dessous des fondations

Mise à part le défaut de conception, plusieurs autres facteurs peuvent influencer les infiltrations d'eau au sous-sol, notamment la structure du sol et sa pente ainsi que le drainage autour de la fondation. Un sol plus glaiseux aura tendance à bouger lors des premières années de construction c'est pourquoi l'ajout de sable est souvent recommandé pour diminuer l'effet de mouvement du sol. Les drains doivent être maintenus efficaces le plus possible sans racines. Une pente négative favorisant l'écoulement de l'eau vers la maison est à corriger ainsi l'écoulement de l'eau de gouttière qui a tendance à s'accumuler au même endroit.

La thermographie peut vous aider à faire la détection de drains déficients autour de la maison ainsi que sources d'infiltration qui peuvent parfois être difficile à trouver. Un taux d'humidité élevé constant au sous-sol est souvent un signe d'infiltration d'eau aussi minime soit-il.